Tandis que certains réclament plus de pouvoir d'achat, d'autres exigent que les gouvernements prennent le réchauffement climatique au sérieux. Le consommateur, pour sa part, est de plus en plus mal à l'aise avec sa conscience. Ce contexte explosif pose la question des ...Tandis que certains réclament plus de pouvoir d'achat, d'autres exigent que les gouvernements prennent le réchauffement climatique au sérieux.
Le consommateur, pour sa part, est de plus en plus mal à l'aise avec sa conscience. Ce contexte explosif pose la question des responsabilités de la crise écologique avec une nouvelle acuité. Celle-ci constitue l'heure de vérité d'un capitalisme qui a survécu jusqu'ici à tous les combats et à toutes les critiques, sachant les intégrer à son développement ininterrompu.
La crise écologique oblige à questionner la solidarité inconsciente de l'individu avec le modèle de civilisation qui l'a vu naître et qu'il soutient en retour. Il convient de réexaminer la notion de responsabilité pour la sortir de sa confusion avec la culpabilité du consommateur tout autant que pour la tirer hors de l'incessant renvoi de responsabilités qui caractérise la question écologique depuis au moins un demi-siècle.